TOMO, une union gourmande franco-japonaise à Paris

Cette pâtisserie spécialiste du “dorayaki” promeut des produits naturels et un savoir-faire artisanal à mi-chemin entre les deux cultures.

29.06.2022

TexteLéa-Trâm Berrod

© Pâtisserie TOMO 2022

Pâtisserie, laboratoire, salon de thé la journée, bar à saké le soir… Ouverte depuis 2017, la maison aux devantures noires implantée à Paris est dirigée par deux chefs, Romain Gaia et Takanori Murata. Ces derniers se sont rencontrés chez Aida, un restaurant nippon gastronomique de teppanyaki (cuisson sur une plaque chauffante). 

L’objectif de ce lieu raffiné est d’« offrir un vrai produit artisanal, respecter le cycle des saisons et offrir les pâtisseries japonaises les plus honnêtes possible ». Ainsi, TOMO, qui signifie « deux lunes », célèbre l’amitié entre deux univers différents à travers des wagashi (pâtisseries japonaises traditionnelles) revisités. « Beaucoup de chefs aiment prendre un produit français pour le décliner avec les produits d’autres pays. Nous, on a voulu faire l’inverse. On souhaitait partir d’un produit japonais et le décliner à la française », expliquait Romain Gaia dans un entretien pour le média Cocy. 

 

La maison du dorayaki

Popularisé grâce au film Les Délices de Tokyo (2016) de Naomi Kawase, le dorayaki est composé de deux pancakes et est fourré au anko, une pâte sucrée aux haricots rouges. Chez TOMO, cette pâtisserie traditionnelle japonaise est mise à l’honneur en devenant la pièce maîtresse sur la carte. Préparé de manière classique (matcha, fleur de sel, yuzu) l’entremet sucré sert également de base pour la création de gâteaux français comme le Paris-Brest ou le Baba au rhum. 

D’autres wagashi aux saveurs et formes étonnantes sont aussi proposés au menu. Daifuku au sésame noir, warabi mochi, tessen à la crème de haricot shiro-an… Toutes ces gourmandises, pour la majorité vegan et sans gluten, évoluent selon les produits du calendrier. Le but est de « remettre la qualité et l’artisanat au centre de la pâtisserie asiatique », développait le fondateur, Romain Gaia, pour Cocy.

Avec une décoration minimaliste et une vaisselle en céramique, l’enseigne parisienne fait office de salon de thé à l’ambiance tamisée. Les clients peuvent y déguster différentes gourmandises franco-japonaises mais aussi découvrir une sélection de boissons chaudes haut de gamme de la boutique Jugetsudo.

 

Plus d’informations sur la pâtisserie TOMO sur son site internet.

© Pâtisserie TOMO 2022

© Pâtisserie TOMO 2022

© Pâtisserie TOMO 2022

© Pâtisserie TOMO 2022